Une parabole: " rapprochement, comparaison"

Et il leur parlait en parabole;
Mais une parabole c'est quoi ?
Une parabole (du grec παραϐολή, « rapprochement, comparaison ») est une des variétés de l’allégorie .
Dans le Bouc émissaire, page 270, René Girard
  • René Noël Théophile Girard, né en Avignon le 25 décembre 1923, est un philosophe français, membre de l'Académie française depuis 2005.
nous fait remarqué que "paraballo" signifie jeter quelque chose en pâture à la foule pour apaiser son appétit de violence, de préférence une victime, un condamné à mort; c'est ainsi qu'on se tire soi-même d'une situation épineuse, de toute évidence.

C'est pour empêcher la foule de se retourner contre l'orateur que celui-ci recourt à la parabole, c'est-à-dire à la métaphore
 
La parabole est une figure de rhétorique consistant en une courte histoire qui utilise les événements quotidiens pour illustrer un enseignement, une morale ou une doctrine.
  • La rhétorique (ce nom provient du nom latin rhetorica, provenant du nom grec ῥητορικὴ τέχνη [rhêtorikê], se traduisant par « technique, art oratoire », désignant au sens propre « l'art de bien parler », provenant du nom rhêtôr, se traduisant par « orateur »), est l'art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage .
  • Elle est née au Ve siècle av. J.-C. en Sicile , selon la légende, puis fut introduite à Athènes par le sophiste Gorgias , où elle se développa dans les milieux judiciaires et politiques
  • Gorgias (en grec ancien Γοργίας / Gorgías) de Léontium (ou Léontinoï) est né en Sicile, il fut élève d'Empédocle d'Agrigente avec qui il apprit la rhétorique. Sophiste, il enseignait l'art de persuader.
  • Un sophiste (du grec ancien sophistès : « spécialiste du savoir », formé à partir de sophia : « savoir, sagesse ») désigne à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique,
Tandis que celle-ci, en général, présente directement le fait qu’elle a en vu, la parabole offre, sous ses couleurs véritables, un fait qui doit servir à la démonstration d’une vérité d’un autre ordre, avec laquelle elle a une relation plus ou moins facile à saisir.
  • « Substituez dans la parabole, dit l’abbé Girard, le véritable fait à celui qu’elle expose, vous changerez le fond du discours : substituez dans l’allégorie les véritables couleurs à celles qu’elle emprunte, vous ne changerez que la forme. »

  • l’abbé Girard, Né à Clermont-Ferrand, en 1677.
    Chapelain de la duchesse de Berry, fille du Régent, l'abbé Girard fut un philologue et un grammairien distingué.
  • Il éprouva deux échecs à l'Académie contre Mairan et Maupertuis ; d'Alembert donne à entendre qu'ils furent l'œuvre des grammairiens de l'Académie qui redoutaient la présence d'un rival dont la supériorité les écraserait. 
     
    Il fut élu à sa troisième candidature, remplaçant l'abbé de Rothelin le 26 novembre 1744 et fut reçu le 29 décembre 1744 par Crébillon. Son essai de grammaire publié sous le titre Les vrais principes de notre langue est une œuvre un peu obscure qui n'obtint pas le même succès que les Synonymes français publiés précédemment par l'abbé Girard.
    Mort le 4 février 1748.
     
On la trouve également dans le discours argumentatif lorsqu’un récit illustre la thèse défendue pour faciliter la compréhension du lecteur.
La parabole est également un récit allégorique qui permet de dispenser un enseignement moral ou religieux. 
Présente dans la Bible où elle joue le rôle de l’apologue et de la fable , surtout les Évangiles, qui l'ont empruntée au midrash hébreu, la parabole est reprise dans les sermons des orateurs chrétiens.
  • Une allégorie (du grec : ἄλλον / állon, « autre chose », et ἀγορεύειν / agoreúein, « parler en public ») est une forme de représentation indirecte qui emploie une chose (une personne, un être animé ou inanimé, une action) comme signe d'une autre chose, cette dernière étant souvent une idée abstraite ou une notion morale difficile à représenter directement. 
Le Nouveau Testament en contient un très grand nombre (46):

  1. L'Ami importun, Lc 11. 5-8
  2. Les Aveugles, Mt 15. 14, Lc 6. 39
  3. Le Bon grain et l'ivraie, Mt 13. 24-30
  4. La brebis égarée, Mt 18. 12-14, Lc 15. 4-7
  5. La Dette (ou Le serviteur impitoyable), Mt 18. 23-25
  6. Le Cambrioleur, Mt 24. 43, Lc 12. 39
  7. Les deux débiteurs, Lc 7. 41-43
  8. Les Deux fils, Mt 21. 28-32
  9. Les Dix mines Lc 19. 12-27
  10. L'Économe infidèle Lc 16. 1-9
  11. La Drachme perdue, Lc 15. 8-10
  12. Les Enfants dans la place publique, Lc 7. 31-35
  13. L'Enfant prodigue, Lc 15. 21-32
  14. Le Figuier, Lc 21. 29-33, Mc 13. 28-31, Mt 24. 32-35
  15. Le Figuier stérile, Lc 13. 6-9
  16. Le Filet, Mt 13. 47-50
  17. Le Grand souper Lc 14. 15-24
  18. L'Homme fort, Mc 3. 27, Lc 11. 21-22
  19. L'Intendant avisé, Mt 24. 45-51, Lc 12. 42-48
  20. L'Ivraie,  Mt 13. 24-30, 36-43
  21. Le Juge inique, Lc 18. 1-8
  22. La Lampe (ou Les dix vierges), Mt 25. 1-13
  23. Le Levain, Mt 13. 33, Lc 13. 20-21
  24. Le Lis, Mt 6. 28-34
  25. La Maison bâtie sur le roc, Mt 7. 24-27, Lc 6. 47-49
  26. Le mauvais riche et le pauvre Lazare, Lc 16. 19-31
  27. Les Noces (ou Les noces du fils du roi), Mt 22. 1-14
  28. Les Oiseaux, Mt 6. 26
  29. Les Outres neuves, Mt 9. 17, Mc 2. 22, Lc 5. 37-38
  30. Les ouvriers de la onzième heure, Mt 20. 1-16
  31. La Paille et la poutre, Mt 21. 33-46, Lc 6. 41
  32. Le Père, (ou Les méchants vignerons), Mt 21. 33-46, Mc 12. 1-12, Lc 20. 9-19
  33. La Perle, Mt 13. 45-46
  34. Le pharisien et publicain, Lc 18. 9-14
  35. La Pièce à un habit Mt 9. 16
  36. La Porte fermée, Lc 13. 24-29
  37. Le Portier, (ou Le maître absent) Mc 13. 33-37
  38. Le Riche, Lc 12. 16-21
  39. Le Samaritain (ou Le bon Samaritain), Lc 10. 25-37
  40. La Semence, Mc 4. 26-29
  41. Le Semeur, Mt 13. 5-8, Mc 4. 3-17, Lc 8. 5-8
  42. Le Sénevé (ou La graine de sénevé), Mt 13. 31-32, Mc 4. 30-32, Lc 13. 18-19
  43. Les serviteurs inutiles Lc 17. 7-10
  44. Les Talents, Mt 25. 14-30
  45. La Tour inachevée et la guerre imprudente du roi Lc 14. 28-33
  46. Le Trésor caché, Mt 13. 44
Les paraboles sont plus fréquentes encore dans la littérature bouddhique ; les Avadanas, le Hitopadekas donnent à peine l’idée des recueils plus vastes dont ils sont extraits et dont l’un s’appelle le Yu-Lin, c’est-à-dire la « Forêt de comparaisons».

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