L'Äme, le Coeur, le Cerveau et l'Esprit, quatre composantes chez l'être humain.
Et par trois fois mon âme me quitta
Deux éléments, le Coeur et le Cerveau sont visibles à l'oeil nu, le troisième et le quatrième l'Âme et l'Esprit sont impalpables, invisibles et mystérieux.
L'Äme, le Coeur, le Cerveau et l'Esprit doivent être Saints pur avoir un Corps Saint
Ainsi ensemble ils seront unis, soudés et solidaires comme les 5 doigts de nos mains
Et l'homme s'interroge où est mon Âme, l'Esprit c'est quoi
Il est dit que le coeur aime et ressent les sensations, le cerveau est responsable de la conscience, de la pensée, de la mémoire et du contrôle de toutes les fonctions de l'organisme.
Une expression dit
"Il faut savoir choisir entre le coeur et la raison (cerveau)".
Il est également dit :
"Deux coeurs s'unissent" et aussi "Deux âmes s'unissent".
Le cerveau étant le centre vital dirigeant l'organisme et le coeur qui peut être aussi qualifié de point central de l'organisme, où doit se situer l'Âme qui reçoit ses messages de l'Esprit ?
Tout comme au commencement quatre fleuves irriguaient le jardin en Éden, aujourd'hui ce sont ces quatre composantes de l'homme qui nous vont vivre et nous irriguent des valeurs qui peuvent nous conduire au bien mais aussi des instincts qui nous emmène vers le mal
Au commencement Dieu créa un Jardin en Éden quatre fleuves irriguaient ce Jardin
Gn 2:8- Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait modelé. Gn 2:9- Yahvé Dieu fit pousser du sol toute espèce d'arbres séduisants à voir et bons à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Gn 2:10- Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former quatre bras.
Gn 2:11- Le premier s'appelle le Pishôn : il contourne tout le pays de Havila, où il y a l'or; Gn 2:12- l'or de ce pays est pur et là se trouvent le bdellium et la pierre de cornaline. Gn 2:13- Le deuxième fleuve s'appelle le Gihôn : il contourne tout le pays de Kush. Gn 2:14- Le troisième fleuve s'appelle le Tigre : il coule à l'orient d'Assur. Le quatrième fleuve est l'Euphrate.
L'âme, selon les courants religieux et philosophiques, est le principe vital, immanent ou transcendant, de toute entité douée de vie (homme, animal, végétal), pour autant que ce principe puisse être distingué de la vie même. Les termes originaux (héb. : nèphèsh [נפׁש] ; gr. : psukhê [ψυχή]) sontemployés dans la Bible
L'immanence est le caractère d'avoir son principe en soi-même. Un principe métaphysique immanent est donc un principe dont non seulement l'activité n'est pas séparable de ce sur quoi il agit, mais il le constitue de manière interne. Ce concept s'oppose à la transcendance, qui est le fait d'avoir une cause extérieure et supérieure.
L'âme est personnifiée dans la mythologie par Psyché, (gr: Ψυχή qui signifie souffle), elle est souvent confondue avec l'ensemble des fonctions psychiques
Dans la bible, ancien testament, l'âme en Hébreu "nèphech" désigne le principe de la vie qui anime aussi bien les animaux que les hommes "Souffle de vie " et âme vivante" sont alors des expressions équivalententes
Gn 1:20- Dieu dit : Que les eaux grouillent d'un grouillement d'êtres vivants et que des oiseaux volent au-dessus de la terre contre le firmament du ciel et il en fut ainsi.
Gn 2:7- Alors Yahvé Dieu modela l'homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l'homme devint un être vivant
Dans le Nouveau testament Psyché à un sens qui se rapproche de "souffle de vie" et nous pourrions remplacer le mot âme par vie
Le mot "psychique " ayant un sens très bien défini et très diffèrent du sens grec "psukhikos" nous ne pouvons l'utiliser pour traduire de ce dernier mot qui est familier à l'apôtre Paul
Jn 12:27- Maintenant mon âme est troublée. Et que dire ? Père, sauve-moi de cette heure ! Mais c'est pour cela que je suis venu à cette heure
le péché met l'âme , la vie, en danger de perdition
1P 2:11- Très chers, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs, à vous abstenir des désirs charnels, qui font la guerre à l'âme
Mais Dieu lui offre le salut
1Jn 1:7- Mais si nous marchons dans la lumière comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
1Jn 1:8- Si nous disons : " Nous n'avons pas de péché ", nous nous abusons, la vérité n'est pas en nous.
1Jn 1:9- Si nous confessons nos péchés, lui, fidèle et juste, pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité.
1Jn 4:9- En ceci s'est manifesté l'amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui.
1Jn 4:10- En ceci consiste l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c'est lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés.
1Th 5:23- Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus Christ. Jésus est le pasteur des âmes
1P 2:25- Car vous étiez égarés comme des brebis, mais à présent vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.
De l’Antiquité à la Renaissance : hésitations sur le rôle du cœur
Le cœur a pendant longtemps été considéré comme le siège des sensations et du mouvement volontaire.
Sans doute l'augmentation du rythme cardiaque lors des émotions est-elle à l'origine de cette croyance.
Aristote (IVe siècle av. J.‑C.) lui a attribué ce rôle, tandis que Galien (IIe siècle) situait plutôt ces fonctions dans le cerveau.
Le Moyen Âge a longtemps hésité entre ces deux conceptions. Turisanus a nié au cœur le statut de faculté issue d’une puissance de l’âme
Le cœur conserve sa fonction symbolique
Le cœur n'est pas seulement un organe essentiel à la vie, il représente aussi l'amour.
Le cœur est le symbole de l'amour : on donne de façon métaphorique son cœur à la personne que l'on aime pour lui signifier qu'on lui confie sa vie.
Ceci provient probablement de l'accélération cardiaque provoquée par l'émoi (le stress) lorsque l'on pense à l'être aimé (du fait de l'élévation de la pression artérielle, on sent battre le cœur dans sa poitrine, le cœur « bat la chamade »).
En fait, le mot cœur désigne plus largement ce qui se trouve au centre (le cœur du problème, au cœur de la nuit….
Il est ainsi important de comprendre que quand certains auteurs orientaux parlent du cœur de l'homme, ces auteurs parlent du centre de l'homme centre de gravité, ou hara situé 2 travers de doigts sous le nombril et non pas du cœur-organe).
Le cœur est symboliquement attaché à tout ce qu'il y a de plus important, de plus essentiel ; nous avons autant besoin de nos poumons que de notre cœur pour vivre, mais il semblerait que ce dernier soit cependant infiniment plus important dans notre inconscient puisqu'il a acquis une placesentiel ; nous avons autant besoin de nos poumons que de notre cœur pour vivre, mais il semblerait que ce dernier soit cependant infiniment plus important dans notre inconscient puisqu'il a acquis une place primordiale dans notre langue en représentant l'amour, la générosité, la franchise, le courage…
En religion, le Sacré-Cœur est le Cœur royal de Jésus-Christ.
Dans l'Antiquité, les traités d'anatomie considéraient le cœur comme le siège des émotions, des passions, de la volonté, du courage, de la pensée, de l'intelligence et de la mémoire.
L'esprit est constitué par l'ensemble des facultés intellectuelles. Dans de nombreuses traditions religieuses, il s'agit d'un principe de la vie incorporelle de l'être humain.
Le mot esprit vient du latin « spiritus » (dérivé de spirare = souffler) qui signifie souffle, vent.
Il a aussi notamment donné les mots inspirer (lat. inspirare) et expirer (lat. expirare). Esprit, ou spiritus, est aussi la traduction du grec pneuma et de l'hébreu ruach.
Le mot esprit pouvait se donner à tout ce qui est fort subtil et très actif, on le retrouve donc dans des expressions de l'ancienne chimie comme esprit de vin (alcool) ou esprit de sel (acide chlorhydrique).
L'esprit peut aussi renvoyer au principe de la vie ou à l'âme individuelle. On ne rencontre plus désormais cette utilisation, reprise par Leibniz, que dans les discours théologiques voire mystiques.
"Les Esprits ou âmes raisonnables" sont "des images de la Divinité, ou de l'Auteur même de la nature ; ce qui fait que les Esprits sont capables d'entrer dans une manière de Société avec Dieu ..."
Dans le langage philosophique contemporain "Esprit" peut être opposé à différentes notions :
- 1.Opposé à la matière, avec une distinction entre la pensée et l'objet de la pensée, la matière ; avec des analogies avec subjectif/objectif ou unicité/multitude dans certains rapports.
- 2.Opposé à la nature par exemple dans la distinction liberté/nécessité.
- 3.Opposé à la chair et à l'instinct de vie animale, on retrouve ici un sens proche de celui de Raison :
"La chair a des désirs contraires à ceux de l'esprit, et l'esprit en a des contraires à ceux de la chair."
Dans la première épître de Saint Paul aux Thessaloniciens, Saint Paul prie pour que notre « être tout entier, l'esprit, l'âme et le corps » soit gardé sans reproche à l'Avènement du Seigneur
1Th 5:23-Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus Christ.
L'Église enseigne que la distinction entre l'âme et l'esprit n'introduit pas une dualité dans l'âme. Au IXe siècle, lors du quatrième concile de Constantinople en 869, il y eut une controverse sur la relation entre l'âme et le corps. Le 11e canon de ce concile affirma l'unicité de l'âme. C'est donc au IXe siècle que l'on formalise la distinction entre l'âme et l'esprit.
L'esprit étant traditionnellement associé à la pensée et l'âme au sentiment,
On considérait auparavant que l'homme pouvait avoir une nature multiple (corps, âme et esprit). Le christianisme affirma au contraire l'unité de la personne humaine (un de corps et d'âme) en niant l'existence de l'esprit, car il est confondu avec l'âme :
« L'unité de l'âme et du corps est si profonde que l'on doit considérer l'âme comme la forme du corps ; c'est-à-dire, c'est grâce à l'âme spirituelle que le corps constitué de matière est un corps humain et vivant ; l'esprit et la matière, dans l'homme, ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une unique nature. »
L'Église a donc cherché à approfondir le sens des termes, ce qui n'est pas allé sans controverse entre l'Église de Rome et les Églises d'orient.
Dans le catéchisme de l'Église catholique, la notion d'âme est attachée à un individu (unité de la personne humaine et de l'âme), tandis que l'esprit est considéré aussi sous un angle collectif :
« L'héritage sacré de la foi (depositum fidei), contenu dans la Sainte Tradition et dans l'Écriture Sainte a été confié par les apôtres à l'ensemble de l'Église. En s'attachant à lui, le peuple saint tout entier uni à ses pasteurs reste assidûment fidèle à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières, si bien que, dans le maintien, la pratique et la confession de la foi transmise, s'établit, entre pasteurs et fidèles, une singulière unité d'esprit. »
Ceci est particulièrement bien révélé dans l'introduction de l'encyclique Fides et ratio :
« La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. C'est Dieu qui a mis au cœur de l'homme le désir de connaître la vérité et, au terme, de Le connaître lui-même afin que, Le connaissant et L'aimant, il puisse atteindre la pleine vérité sur lui-même. »
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